Tout va très vite, trop vite. Dans le monde de l’instantanéité, difficile de suivre le rythme. À peine une info est-elle connue, qu’il faut déjà faire face à la suivante. Les flux se multiplient, sont de plus en plus rapides et nous sommes pris dans ce tourbillon malgré nous. Dans cet article, je veux vous parler de ralentissement. Ralentir le rythme, mais aussi le flot de nos pensées. J’ai personnellement adopté trois habitudes qui me permettent de souffler un peu chaque jour. Grâce à la méditation, lâcher prise est accessible à tous et je vous explique comment je l’intègre à mon quotidien de différentes façons. Vous verrez que prendre le temps de se recentrer peut même permettre d’en gagner.
🙋🏼 Bienvenue sur mon site Madame Shiitaké ! Avez-vous déjà téléchargé votre pack de 7 jours vers le mieux vivre et le mieux manger ? Grâce à ce guide vous pourrez mettre en place facilement les principes de la cuisine anti-inflammatoire au quotidien !
👉🏼 Cliquez ici pour télécharger votre pack gratuitement 🙂
Initiation à la méditation : lâcher prise au quotidien
Nous prenons des centaines de décisions par jour. Notre cerveau doit sans cesse analyser, comparer, peser le pour et le contre. C’est d’autant plus vrai dans une société où notre attention est devenue une marchandise. Réseaux sociaux, médias et publicitaires se battent pour obtenir notre attention. La méditation permet de se recentrer et de se concentrer sur ses pensées. Une parenthèse qui fait du bien.
Se mettre à la méditation en douceur
J’ai commencé la méditation cette année. Je me suis rendue compte qu’il s’agit d’une discipline qui n’est pas facile à aborder. L’idée n’est pas de s’asseoir en tailleur et de fermer les yeux en attendant que le temps passe, au contraire. La méditation demande d’être actif intellectuellement. Le principe est de se concentrer sur ses pensées. Ces dernières vous assailliront et il faudra essayer de laisser passer les pensées négatives ou superflues. Les mettre de côté pour se concentrer sur ce qui compte vraiment. Nous sommes soumis à de nombreuses pensées parasites et l’objectif est de désencombrer notre cerveau. Il faut réussir à faire le vide et ce n’est vraiment pas évident.
Pour commencer la méditation en douceur, j’ai fait le choix de sessions courtes de dix minutes maximum. Vous verrez que ça passe à la fois vite et lentement. Vous serez impressionné de la quantité de pensées qui vous sautent dessus. Dès vos premières séances vous vous rendrez compte que votre cerveau est sollicité en permanence et que la méditation est une pause bien méritée pour lui. Aujourd’hui, je continue à faire des sessions de 10 minutes et le plus dur est d’être régulière. Trouver du temps pour méditer chaque jour peut s’avérer compliqué, mais il est important de prendre ce temps pour soi. Pour y parvenir au mieux, trouvez-vous un endroit calme où vous vous sentez bien. Faites preuve de patience et ne lâchez pas le morceau. Je suis encore débutante dans cette pratique, mais je sens les effets positifs qu’elle a sur moi.
Il existe également des applications pour débuter en méditation. J’ai utilisé l’appli Pause pour commencer et découvrir la méditation, mais vous connaissez peut-être Petit Bambou qui est très bien aussi. Elles permettent de donner un cadre à vos premières sessions grâce à la méditation guidée. Elles expliquent très bien les fondamentaux de la pratique. En complément, vous pouvez aussi télécharger une application de cohérence cardiaque (RespiRelax+) qui permet de faire le vide et de se concentrer sur sa respiration. Idéal pour débuter.
Les bienfaits de la méditation : lâcher prise, mais pas que
S’il y a tant de gens qui méditent et que la pratique est si répandue en Asie, c’est pour de bonnes raisons. Il a été démontré que la méditation est excellente pour la santé, à la fois mentale et physique. Elle permet :
- de lâcher prise ;
- d’améliorer la qualité de votre sommeil ;
- de booster votre immunité ;
- d’apaiser l’inflammation ;
- de mobiliser votre cerveau et de ralentir son vieillissement ;
- de réduire le stress ;
- de s’ancrer dans le moment présent et de comprendre l’importance de ne pas ressasser ses idées noires ;
- d’être plus positif,
- etc.
Vous le voyez, les bénéfices sont nombreux et j’en vois un autre, celui du changement de notre rapport au temps. La méditation permet de reprendre le contrôle de notre temps et de ce qu’on en fait. Elle est une parenthèse qui permet de prendre conscience de ce temps qui passe et de sa valeur. C’est une question qui me tient à cœur et j’ai écrit un article sur la gestion du temps et la perception que nous avons de ce dernier. Allez y faire un tour.
Le calme au milieu de la tempête : la sieste
Le temps est une course à laquelle nous prenons tous part. On entend parler sans cesse de productivité et nous devons réussir à caser de plus en plus de tâches dans une journée. Il est donc tentant de vouloir aller toujours plus vite. Et si la solution résidait dans le ralentissement, dans le fait de prendre notre temps justement. Et si au lieu d’avoir l’impression qu’il nous file entre les doigts, on essayait de profiter de chaque grain qui tombe au fond du sablier. Pour cela, il faut repenser notre rapport au temps, et moi, j’ai décidé de faire la sieste.
Ne pas confondre sieste et sieste
Ce titre n’a l’air d’avoir aucun sens, mais je m’explique. Toujours dans l’optique de ralentir le rythme, la sieste est un outil qui a fait ses preuves. Il faut cependant distinguer deux types de siestes. La sieste longue et la sieste courte n’ont pas les mêmes objectifs. La durée idéale d’une sieste longue est d’une heure et demie à deux heures, car cela correspond à un cycle de sommeil. Vous n’aurez pas de difficulté à vous lever après ça. Elle est parfaite si vous avez passé une nuit trop courte ou difficile. Ne siestez pas aussi longtemps chaque jour (le verbe siester existe vraiment). La sieste courte peut être pratiquée plus quotidiennement. D’une durée de 15 à 20 minutes, elle permet d’améliorer la qualité de votre sommeil.
C’est après le déjeuner, en début d’après-midi, que je sieste. Je ne le fais pas quotidiennement, mais régulièrement. N’y voyez pas une perte de temps, ce serait même plutôt le contraire. J’ai remarqué qu’après m’être reposée un bon quart d’heure, je sautais dans l’après-midi du bon pied. En effet, la sieste me permet d’être pleine d’énergie, plus motivée et d’être plus efficace. Ce quart d’heure « perdu » à dormir se récupère sur le reste de la journée. Une sorte d’investissement sur un avenir très proche. Quand certains parient en bourse, je mise sur mon sommeil et je ne suis jamais déçue.
Du bienfait de dormir pour ralentir
Je dis souvent que le monde est fou, qu’il va trop vite pour nous et qu’il faut prendre le temps de ralentir. Or, nous prenons tous ce temps chaque jour, lorsque nous dormons. Le sommeil permet à notre corps de se mettre en veille. Il ralentit son rythme et se régénère. Notre cerveau, quant à lui, reste actif pendant cette période. Il nous confectionne rêves et cauchemars pour traiter ce qu’il a emmagasiné tout récemment. Néanmoins, le sommeil reste le seul moment qui offre un véritable break à notre organisme. Le problème c’est que nous dormons trop peu. Chaque génération dort moins que la précédente. Et bien moi, j’ai décidé de dormir, pour mon propre bien être et celui des autres.
Drôle de phrase n’est-ce pas ? Pas vraiment quand on sait à quel point le manque de sommeil joue sur notre moral, notre patience, notre irritabilité, bref sur notre humeur. Par conséquent, dormir suffisamment, c’est se rendre service à soi, mais aussi aux autres. On ne saute ainsi plus à la gorge du premier venu qui nous agace un peu, on use davantage de la diplomatie et les choses deviennent plus apaisées. Faire la sieste, c’est œuvrer pour le bien commun. Alors arrêtez de culpabiliser pour quelques minutes de repos et soyez fier de siester, vous rendez service à l’humanité !
Méditer et lâcher prise en cuisine
C’est bien beau tout ça, mais les plus turbulents d’entre vous n’ont pas forcément envie de méditer ou de dormir n’importe quand. Et bien bonne nouvelle, il est possible de méditer, de ralentir et de se recentrer en faisant des choses. Les japonais sont de grands adeptes de cette pratique : agir en pleine conscience de ce qu’ils font. Le ménage s’y prête très bien par exemple, mais je vais plutôt vous parler de cuisine.
Prendre le temps de cuisiner
Au même titre que pour le sommeil, nous ne prenons plus le temps de cuisiner. On passe trop peu de temps à dormir, trop peu de temps à cuisiner, ou à bouger, mais alors où passe notre temps ? Malheureusement, ce sont les réseaux sociaux qui ont détourné notre attention de ces choses pourtant si importantes. Il semblerait que la guerre de l’attention qui fait rage se fasse au détriment de notre temps. Pour qu’Instagram ou Tiktok arrêtent de polluer votre esprit de contenu éphémère, je vous propose de passer en cuisine.
S’alimenter, ce n’est pas rien. On parle ici de subvenir à un de ces besoins les plus primaires, celui de manger. Dans notre société où tout va si vite, nous avons pris l’habitude de déléguer la confection de nos repas à un tiers. Il s’agit bien souvent de l’industrie agro alimentaire. Pourtant, se faire à manger peut se révéler être un véritable plaisir. C’est un moment qui se partage et cuisiner en famille ou entre amis donne un tout autre sens au repas à venir. Le plus difficile est de trouver le temps pour le faire. Tout est une question de volonté, pour prendre le temps de cuisiner, il faut le vouloir. En délaissant un peu vos écrans, vous verrez que les journées paraissent soudainement moins remplies. Profitez du temps gagné pour cuisiner avec vos proches ou avec vous-même.
Pour encore plus d’astuces pour vous motiver à passer en cuisine, allez faire un tour ici, vous pourrez y télécharger votre kit d’initiation à la cuisine anti inflammatoire. De quoi faire rimer cuisine avec bien-être.
Une occasion en or pour profiter du moment présent
Je le disais plus haut, cuisiner est l’occasion de méditer. Pas obligé d’adopter la position du lotus pour cela. Attelez-vous à une tâche simple ou répétitive et laissez vagabonder vos pensées, comme vous le feriez en méditant. Vous pourrez en tirer les mêmes bénéfices. Vous pouvez également profiter de ce moment pour apprécier l’instant présent. Ce que vous faites, n’est pas anodin, vous confectionnez votre repas, le carburant de votre corps. Un repas sain préparé en conscience, c’est un plaisir tout particulier qu’on ne ressent qu’en ralentissant. Œuvrer pour sa bonne santé et s’en rendre compte est assez satisfaisant. C’est d’ailleurs la même chose pour un repas délicieux un peu moins équilibré, on ne juge pas J. Le tout est de savourer l’instant pour ce qu’il est en mesurant son importance toute simple.
Pour ceux qui estiment qu’ils cogitent suffisamment comme ça, passer derrière les fourneaux est l’occasion parfaite pour écouter de la musique. Mettez votre palylist préférée ou votre meilleur vinyle et pelez, découpez, malaxez, cuisez en vous délectant du son. Si vous avez la pêche, n’hésitez pas à vous déhancher, c’est bon pour la santé. Et puis si votre truc c’est les podcasts, ça marche aussi. Vous aurez peut-être moins l’occasion de vous bouger sur le dancefloor, mais vous tirerez quelque chose de ce moment.
J’ai écrit cet article dans le cadre de l’évènement interblogueurs organisé par ralentir-enfamille.com. Chloé nous demandait de livrer nos conseils et astuces pour ralentir le rythme. Un sujet qui me parle puisque j’ai justement opéré une reconversion professionnelle dans ce but. J’espère que mon approche du sujet fera écho en vous et je vous laisse avec un article qui aborde la question du lâcher prise, rédigé par Chloé.
C’est vrai que je n’avais pas pensé à la sieste comme une activité pour lâcher prise et ralentir, mais plus pour me remettre d’une courte nuit… Et c’est vrai que les siestes courtes, les rares fois où j’en fais, sont très bénéfiques pour mon énergie et ma motivation ! Merci pour ces rappels et tous ces bons conseils !
Avec plaisir Juliette 🙂
Je te rejoins totalement de combiner la préparation d’un plat et la méditation. C’est un moment agréable où tout se ralentit. J’utilise aussi l’application Petit Bambou quand mon cerveau surchauffe et cela m’aide à ralentir ☺️
Voilà, ralentir et méditer en cuisinant ; j’alterne avec parfois l’écoute d’un podcast tout en cuisinant aussi 🙂
Merci pour cet article 🙂 Comment tu fais pour siester concrètement 15 minutes ? Tu te mets dans le noir, tu utilises une appli pour t’endormir…? Ça m’intrigue ! En tout cas, la dernière partie de ton article m’a redonné envie de me faire à manger héhé…
Hello Marlène 🙂 Alors ça va paraître simple comme réponse, mais comment faire pour siester ? Je ferme les yeux, allongée dans un lit haha !
Non je n’aime pas trop inviter les téléphones et applications dans ce qui est lié au sommeil, même si j’entends que ça peut en aider certains. Si c’est difficile, je cherche plutôt à comprendre pourquoi c’est difficile, plutôt que de dépendre d’un outil numérique pour ça. Après, c’est sans aucune pression, certaines siestes, je m’endors vraiment, si je suis fatiguée, que mon corps en a besoin, mais parfois c’est simplement fermer les yeux, se reposer et ne rien faire pendant un quart d’heure, rien de plus 😉
Je suis tout à fait de ton avis: la méditation n’est pas simple, et elle est victime de beaucoup de clichés. Je me souviens de la première fois où je me suis intéressée à la pratique de la méditation, j’ai commencé par lire comment faire, c’était bien éloigné de ce que je voyais sur internet, et surtout, ça n’a pas été facile du tout du tout…..
Oui Elma c’est clair, la méditation doit se pratiquer régulièrement pour voir une évolution et surtout pour profiter des bénéfices. Il n’y a pas de course à la performance, et surtout des jours on est calme et d’autres le mental s’emballe et la pratique s’avère difficile. Pas de culpabilité à avoir, c’est l’intention qui compte surtout 🙂
Merci pour ton article très intéressant. Que ce soit la méditation ou la sieste, c’est déjà des choses que je pratique quotidiennement. J’ai trouvé ça très intéressant de prendre le temps de cuisiner, chose que je ne fais pas du tout, et cela m’a donné envie !
Hello, merci pour ton message =) Je me rends compte que nous sommes nombreuses et nombreux à faire partie de la team sieste. Si tu as pris le temps de cuisiner, n’hésite pas à me dire ce que tu as préparé, je suis toujours curieuse de découvrir les inspirations culinaires de chacune et chacun !
Je te rejoins complètement !! Grande adepte de la sieste (ça doit être mes origines corses lol) et j’ai remis la méditation dans ma routine du matin depuis 2 mois pour revenir à moi au réveil et ne pas que mon esprit s’emballe trop vite. Pourtant entant qu’enseignante de yoga, j’an passe du temps à méditer, mais le faire juste pour soi c’est encore une posture bien différente. Cuisiner, ça me clame aussi beaucoup mais je dois avouer que c’est celui que je pratique le moins souvent. Bizarrement je dois combattre la sensation de perte de temps , que je n’ai pas du tout avec la sieste et la méditation. Je vais réfléchir à ce qui provoque ça chez moi, parce qu’en l’écrivant ici je me rends bien compte que cela n’a pas de sens 😉 Je me suis toujours dit qu’en dormant je gagnais du temps, je pense que le cerveau est vraiment très fort avec les croyance (je note revoir celle sur le fait de cuisiner lol)
Hello Caroline. C’est marrant comme nous avons tous une notion différente et qui varie en fonction du sujet. Complètement d’accord avec toi sur le fait qu’une sieste peut faire gagner du temps. Pour ce qui est de la cuisine, j’y vois l’occasion de maîtriser ce que je mets dans mon assiette et manger est, avec le sommeil, un pilier de notre bonne santé. Finalement, ce n’est peut-être pas qu’une question de notion du temps, mais aussi de l’importance donnée à chaque sujet ? La méditation semble par exemple tenir une place plus importante dans ton quotidien que dans le mien ^^.