Qui se cache derrière Madame Shiitake, votre coach holistique ?
Je suis Laura, une passionnée de cuisine et j’avais 30 ans lorsque j’ai créé ce blog. Aujourd’hui, je suis Madame Shiitake, formatrice et coach holistique. Mais, je n’ai pas toujours été Madame Shiitake.
Vous vous demandez peut-être qui est derrière ce blog et ce pseudo qui sent bon les saveurs d’Asie.
Cette question de l’identité est centrale dans ma vie.
Je vous raconte ici comment tout a commencé. Un récit où cuisine et voyage sont intimement liés, pour le meilleur.
Une carrière d’enseignante toute trouvée, un avenir tout tracé
Avant de créer ce blog, j’étais Laura (je suis toujours Laura), une enseignante passionnée par son métier, la géographie, et les voyages. J’enseignais en collège et lycée et entretenais, avec les élèves, une relation basée sur la confiance et le respect. J’étais profondément fière de contribuer à la construction de ces jeunes citoyens et je ne comptais pas mes heures. Les premières années de la carrière d’un professeur sont difficiles et demandent de faire des sacrifices. Mais rien ne pouvait doucher mon enthousiasme. J’enchainais les projets et m’investissais toujours plus. Entre concours nationaux, voyage et sensibilisation aux thématiques environnementales, j’étais très occupée. Les élèves étaient motivés et reconnaissants, la plus belle des récompenses. Bref, tout allait pour le mieux, mais je ne me rendais pas compte que je travaillais trop, beaucoup trop.
Doucement, mais sûrement, je me heurtais à la rigidité de la hiérarchie. Je me rendais peu à peu compte que l’enthousiasme et l’optimisme des professeurs étaient mis à mal par un système qui tombait malade. Les profs qui avaient plus de bouteille que moi semblaient, pour certains, résignés. Je ne voulais pas que cela m’arrive. Mais un évènement auquel je ne m’attendais pas allait tout chambouler.
Le désir d’autre chose
On nous apprend très jeune qu’il faut un travail, une maison et des enfants. Il parait que c’est la sainte trinité du bonheur. Je m’attelais donc à cocher ces cases. Le boulot c’était ok, pour mon mari également, restait à cocher les autres cases. Mais quelque chose clochait. Est-ce que nous voulions vraiment de cette vie bien rangée ? On s’apprêtait à signer une maison quand la réponse nous a sauté au visage. Cela ne nous correspondait pas. Au lieu de signer le compromis, nous prenions des visas pour partir en voyage pendant plusieurs mois. Notre rêve depuis toujours. C’était en tout cas le projet avant que je ne tombe malade et que le Covid vienne compliquer les choses.
Cette envie de voyage n’était pas si soudaine, elle était dans nos têtes depuis un moment. Seulement nous étions trop préoccupés à cocher les fameuses cases. Nos boulots respectifs ne nous laissaient pas le temps de prendre du recul sur notre situation. C’est simple, nous n’avions pas le temps d’écouter nos vrais désirs. Ma motivation au travail s’émoussait et il en allait de même pour Lény (mon mari). Nous étions de moins en moins en accord avec nos hiérarchies d’une autre époque qui manquaient d’humanité.
Burn-out, maladie inflammatoire et pandémie
2020 aura été l’année de la maladie, avec un grand M. Alors que le monde ne tournait plus qu’autour du COVID, ma vie s’effondrait, et le burn-out s’y invitait. Mon corps me disait stop. Je souffrais soudainement de graves problèmes digestifs. Ils se traduisaient par des hémorragies digestives, je vous passe les détails. C’était la panique à bord, je n’avais rien changé à mon alimentation, j’ai toujours mangé correctement, je ne comprenais pas. Les spécialistes de la sphère digestive que je consultais ne comprenaient pas non plus. Le diagnostic était incertain. Dans le doute on me casait dans les malades incurables avec un traitement à vie. Autant vous dire que la pilule était difficile à avaler.
Tout se chamboulait.
Notre projet de voyage était plutôt compromis, mais je souhaitais tout de même répondre à l’appel de mes désirs. Malgré la pandémie, malgré mes soucis de santé, nous allions faire notre voyage. J’accordais une pause bien méritée à tout mon être en demandant une disponibilité de mon poste de professeur. Je décidais de tout mettre en œuvre pour me rétablir avant le grand départ.
Partir, mais où ? Les frontières se fermaient les unes après les autres et n’étaient pas prêtes de rouvrir. Me soigner, oui, mais pour quelle maladie ? Le doute persistait. Une chose était certaine, pour moi et les médecins : je souffrais d’une maladie inflammatoire chronique. Tout mon être était en feu, et le mot burn-out prenait tout son sens. Mon corps n’en pouvait plus, et il fallait faire en sorte d’éteindre cet incendie intérieur que je ressentais.
Apprivoiser mon corps
L’enquête pour expliquer mes symptômes digestifs, mes fortes douleurs, mon extrême fatigue aura été longue. Je tournais le problème dans tous les sens, et si la cause n’était pas digestive ? J’explorais pour la première fois cette voie. Après plusieurs semaines de recherches, je comprenais qu’une maladie gynécologique, l’endométriose, pouvait provoquer les mêmes maux que ceux dont je souffrais. Il semblait même qu’une alimentation adaptée pouvait apaiser certains symptômes. Il fallait manger anti inflammatoire.
Dans le même temps, plusieurs gastroentérologues m’avaient auscultée et pour eux, pas de débat possible, la cause était intestinale. On me proposait donc sans prendre de pincettes une intervention chirurgicale lourde : l’ablation d’une partie de l’intestin enflammé, rien que ça. « Et si l’opération se passe mal, il suffira de vous poser une stomie» (une poche externe qui court-circuite le tube digestif, pour recueillir et évacuer les selles). Je n’acceptais pas qu’on détruise mon corps sans pousser davantage les investigations. Je prenais le taureau par les cornes et consultais des gynécologues. Ça aura pris du temps, mais ma persévérance aura fini par payer.
L’année 2020 a été celle du diagnostic de mon endométriose. C’est elle qui provoquait en partie mes désagréments digestifs. Autant vous dire qu’une ablation d’une partie de l’intestin n’aurait pas arrangé les choses. Je n’étais pas sortie d’affaire pour autant. J’avais de l’endométriose, très bien, et après ? Et si finalement des problèmes digestifs avaient réveillé mon endométriose et mes crises inflammatoires ? Je ne savais plus comment prendre le problème. La poule ou l’œuf en premier ? Depuis mes recherches sur l’endométriose, j’avais adapté mon alimentation. Je mangeais anti-inflammatoire depuis quelques mois et les choses allaient mieux au niveau digestif. Les hémorragies digestives avaient cessé. Ce n’était toujours pas idéal, mais c’était déjà ça. Avec Lény, on décidait que notre grand voyage on le ferait, hors de question de baisser les bras.
Voyage autour du monde et voyage intérieur
Même le second confinement fin 2020 n’aurait pas raison de notre motivation. Tout début 2021 nous mettions le cap sur la Polynésie française et ce voyage allait changer notre regard sur beaucoup de choses. Les 5 mois passés là-bas nous ont transformés. Les gens débordent d’humanité et quel plaisir d’échanger avec les polynésiens. La nourriture est saine et devinez quoi, après seulement quelques semaines, je n’avais plus aucun symptôme digestif. Terminés les ballonnements et les problèmes de transit récalcitrants. Terminée la fatigue, je reprenais du poil de la bête et je me sentais enfin apaisée. Durant mes deux années de disponibilité du poste d’enseignante, nous voyagerons aussi à New York, en Équateur, au Cambodge, à Singapour et à Bali.
Nous rentrons en France, et naturellement, je pense reprendre le chemin du travail. C’est ce que je croyais. Mon corps, lui, n’avait pas oublié. Mon âme avait tout fait pour me réorienter sur un autre chemin, mais mon mental bloquait. J’avais peur de me lancer sur une nouvelle voie. C’est un combat intérieur entre mon égo et mon moi profond qui débutait. Je passais tout l’été de notre retour à fréquenter à nouveau les hôpitaux, alors que je préparais des cours et ma reprise de poste.
Mes hémorragies digestives avaient repris. L’alerte rouge sonnait à nouveau. Je n’allais pas réussir à calmer mon incendie intérieur simplement avec l’alimentation. Il fallait aller plus loin. Puis le jour de la rentrée j’étais incapable de sortir et de me rendre au travail. Je ne le savais pas encore, mais ma carrière de professeur de l’éducation nationale était terminée. Je ne retournerai plus enseigner en collège et lycée. Je ne le savais pas encore, mais je n’allais plus avoir de saignements intestinaux depuis ce jour où je n’y suis plus retournée.
Le second burn-out et ma nuit noire de l’âme : le début de ma nouvelle vie
Le voyage et l’alimentation saine avaient eu raison de mes symptômes. Le retour en France, la reprise du travail, les échanges avec le rectorat avaient marqué le retour de la maladie. Certaines conclusions semblent faciles à tirer, mais moi, je ne les voyais pas. Pour couronner le tout, je tombais d’épuisement, je traversais un burn-out, cette fois psychique, qui allait durer plusieurs mois. C’est mon moi profond qui me forçait à faire une pause pour que j’ouvre enfin les yeux. Il n’y avait pas que l’endométriose. Mon métier de prof ne m’allait plus et me rendait malade. Je portais en moi le poids très important de mémoires transgénérationnelles. J’avais choisi un métier riche de sens, mais pour répondre à une loyauté familiale. Un de mes ancêtres résistant avait été torturé dans une école pendant la seconde guerre mondiale, puis mis à mort et fusillé par les nazis.
J’avais un fort devoir de mémoire en moi, mais pour mes cellules c’était trop. Je ne pouvais plus exercer le métier d’enseignante sans saigner. L’école devenait également pour moi un lieu synonyme de torture. Ce métier, si je voulais l’exercer, c’était forcément EN SAIGNANT ! Mon âme, via mon corps avait trouvé comment faire passer les messages, mais je devais faire le deuil de cette ancienne vie. Après plusieurs mois très difficiles, je prenais les mesures qui s’imposaient, je démissionnais de mon métier de prof, je ne voulais plus être enseignante d’histoire-géographie.
Mais alors, que faire ?
De blogueuse à coach holistique et formatrice
J’avais compris qu’il était possible d’enseigner autrement, car j’ai toujours cette passion de la transmission. Ces quelques années riches en rebondissements m’ont permis d’apprendre beaucoup de choses. Concernant l’alimentation d’une part, mais également sur la force du mental et des messages du corps. Il faut croire que j’avais compris certaines choses grâce au voyage, car c’est lors de ce dernier que j’ai créé le blog sur lequel tu te trouves. Un blog de recettes saines, anti inflammatoires, pour partager ma passion, mais pas que. Avec le temps, mes ambitions se sont précisées et je veux que ce blog soit une ressource pour tous ceux qui veulent nourrir leur bien-être. Nourrir sainement son corps c’est bien, mais apprendre aussi à nourrir son âme, c’est la cerise sur le gâteau
Je suis aujourd’hui coach holistique et je crois dur comme fer qu’un changement d’alimentation peut être la première étape d’un changement de vie plus global. J’en suis la preuve et je suis reconnaissante de toutes ces difficultés rencontrées. Elles m’ont donné le courage de sortir des sentiers battus pour être alignée avec mes véritables désirs. Enseigner est ma vocation, mais pas dans le cadre rigide de l’éducation nationale, pas comme je le pensais. C’est grâce à la maladie, au voyage, au burn-out que je l’ai compris. Et c’est bien la transition vers une alimentation saine et anti inflammatoire qui a tout déclenché. Aujourd’hui, j’aspire à t’accompagner, mais surtout à t’apprendre à être ton propre coach holistique. Les réponses à tes plus profondes questions se trouvent en toi, dans ton histoire. J’ai à cœur de t’apprendre à faire connaissance avec toi-même, pour répondre aussi bien aux besoins de ton corps, qu’à tes besoins les plus profonds.
Mais pourquoi Madame Shiitake ?
J’ai choisi le Shiitake comme emblème de ce blog, car il s’agit d’un champignon exotique très intéressant, aux nombreuses vertus et anti inflammatoire. Il fait voyager les papilles et donne une toute autre saveur aux plats dans lesquels on le retrouve. Un gage de bonne santé et de plaisir à table. Tout ce que je souhaite que ce blog soit.
Après m’être formée seule à l’alimentation vivante et anti inflammatoire, je me suis formée auprès du CERDEN. Un organisme de formation réputé qui forme le personnel médical à la nutrition. Grâce à mes connaissances, je sais comment désamorcer les crises digestives et j’ai réussi à faire de cette nouvelle façon de manger une force. Je prends soin de moi à tous les niveaux, et je suis mon propre coach holistique. J’ai tellement pris plaisir à m’adonner à cette nouvelle façon de cuisiner et de vivre que j’ai voulu la partager. J’aimerai que ce blog soit une ressource pour celles et ceux qui, comme moi, sont dans l’errance face à leurs maux et ne savent plus quoi mettre dans leur assiette.
Bonne vivante et grande gourmande
Je suis également titulaire d’un CAP pâtisserie passé lorsque j’étais en poste de professeur. Passionnée depuis enfant par la cuisine, j’ai toujours voulu un diplôme dans ce domaine. Et quoi de plus gourmand que la pâtisserie ? D’un autre côté, il est difficile de faire plus inflammatoire. Sur ce blog, ce sont donc des recettes saines, anti inflammatoires et faciles à digérer que je vous propose. Même pour les gâteaux, tartes et autres biscuits.
J’ai pendant longtemps cherché des recettes adaptées au régime anti inflammatoire, sans gluten, sans produits laitiers, mais je ne trouvais jamais mon bonheur. J’ai enchainé les tests, c’était toujours trop sec, friable ou sans saveur ! Qu’a cela ne tienne, grâce à mes compétences professionnelles en pâtisserie, j’ai développé mes propres recettes, en veillant à toujours satisfaire mes papilles et celles de mes proches. Chez Madame Shiitake, plaisir et cuisine saine font toujours bon ménage.
Ce blog nutrition holistique est l’espace que je créé pour t’apprendre à t’apaiser et à nourrir toutes les parts de ton être. Un coach holistique, c’est quelqu’un qui prend en compte toutes les dimensions de la personne : le plan physique, mental et spirituel. Qui de mieux que toi même pour savoir comment répondre à tous tes besoins ? Ici, je vais te partager mes connaissances et expériences pour t’aider à devenir ton propre coach holistique.
J’espère que le récit de ce qui m’a mené jusqu’ici t’a permis de comprendre un peu plus qui je suis. Une passionnée qui a à cœur de partager pour que nous soyons tous bien dans notre assiette et bien dans notre tête.
Si tu découvres ce blog et que tout ceci est un peu nouveau pour toi, je t’invite à télécharger ton pack de démarrage à la cuisine anti inflammatoire. Tu y trouveras de nombreuses ressources utiles pour commencer sur de bonnes bases ainsi que de précieuses informations.
N’hésite pas à me dire ce que tu en as pensé et à très vite =)
Laura, formatrice et coach holistique